samedi 23 février 2013

À propos d’un « Rimbaud souriant » et d’une gouache, par Jacques Bienvenu




© J. Bienvenu


Jacques Desse vient de publier un article en ligne concernant un portrait de Rimbaud à vingt-trois ans crayonné par sa sœur. Le sujet est intéressant. Il s’agit de montrer comment l’image d’un portrait peut se modifier au cours de réimpressions successives. La démonstration de Jacques Desse semble à première vue convaincante. Il y a bien un « Rimbaud  souriant » qui semble avoir été véhiculé par diverses publications, notamment dans l’Album de la Pléiade. Il convient cependant d’analyser la méthode de l’auteur, appuyée par des montages visuels. Ce portrait de Rimbaud dessiné par sa sœur a été reproduit  pour la première fois dans un livre rare : la Bibliographie de Paul Verlaine de François Montel (Giraud- Badin, 1924), où il est inséré entre les pages 18 et 19. C’est l’image que nous présentons en tête de cet article. Il semble qu’aucune autre reproduction de ce dessin n’ait figuré par la suite avant celle qui fut donnée en 1946 dans le livre iconographique de François Ruchon. Puis, une autre reproduction plus récente, conforme à l’original, apparaît dans le catalogue Paul Verlaine, portraits, dessins, photographies (Giraud-Badin et Vrain, 1994). Les auteurs de ce catalogue signalent que ce dessin « comporte des différences, peut-être dues à des retouches photographiques, avec la reproduction dans Ruchon, pl. XVIII et dans l’Album Rimbaud, p. 229. »

Dans son article, il semble bien que Jacques Desse ait une idée précise en montrant les retouches que se contentait simplement de signaler le catalogue Verlaine de 1994. Ruchon en 1946, ignorant l’original du dessin, a publié sa reproduction à partir de celle du catalogue Montel de 1924. Il aurait donc été logique dans cet esprit d’opposer la reproduction de Ruchon et celle du catalogue Montel. Mais Jacques Desse préfère opposer le Rimbaud publié par Jean-Jacques Lefrère dans son livre Face à Rimbaud (qui n’est autre que celui du catalogue Verlaine de 1994) et la reproduction de Ruchon. Au « Rimbaud souriant » de Ruchon s’oppose le Rimbaud sérieux de Lefrère. Il s’agit donc d’opposer la vraie image de Rimbaud donnée par le biographe compétent à l’image retouchée, selon Jacques Desse, par un Ruchon peu scrupuleux. Signalant que le livre de Ruchon « abonde en images truquées et assertions mensongères », Jacques Desse explique : « Ruchon semble avoir eu une cause à défendre, il avait une image de Rimbaud, - la sienne, donc la vraie -, et entendait bien la faire valoir », et ajoute Jacques Desse, il l’a fait « au prix de petites manipulations. » (p. 8) Enfin le libraire justifie sa dénonciation en précisant qu’elle n’est pas superflue car « un chercheur (M. Jacques Bienvenu), a dernièrement remis en circulation les approximations et trucages de Ruchon » (note 7).

Remettre en circulation des images truquées me paraît une accusation suffisamment grave pour que j’y réponde. J’ai remis en circulation une image de Rimbaud complètement oubliée, celle que Delahaye avait publiée dans ses ouvrages, et que j’ai dévoilée dans mon article du Magazine littéraire intitulé : « Connaîtrons-nous jamais la vraie image de Rimbaud » (Le Magazine littéraire, n°498, juin 2010 p.14 -17). La reproduction que j’ai donnée ne venait pas du catalogue de Ruchon. Dans cet article je suggérais que les photos de Rimbaud par Berrichon avaient été retouchées. Par principe éthique, j’ai signalé que cette idée avait déjà été développée avant moi  par Ruchon : « Le premier à avoir bien souligné cette différence est François Ruchon, qui nous explique que Berrichon avait retouché cette photographie » (p. 14 de l’article cité). Par la suite, dans mon  article du blog sur les retouches de Berrichon, je précisais : « Malheureusement,  M. Ruchon a fait un grand nombre d’erreurs, publiant lui-même une photographie de Carjat, très mauvaise et retouchée. »

Revenons au Rimbaud dessiné par Isabelle. Selon le  libraire, il se serait créé une légende - une énième légende rimbaldienne - autour de ce « Rimbaud souriant ». Il précise que ce « Rimbaud souriant » est  « une pure et simple invention », mieux, une « escroquerie » (voir l’avant-dernière page de l’article). Escroquerie fort heureusement corrigée par Jean-Jacques Lefrère, nous dit Jacques Desse : « En 2006, M. Jean-Jacques Lefrère publia à partir du document présenté en 1994, une image sensiblement différente. Dans le premier, Rimbaud arborait un petit sourire ironique ; dans la seconde [celle de Lefrère] il apparaît plutôt sérieux.»

Mais, dans la notice rédigée dans Face à Rimbaud qui concerne ce croquis dessiné par Isabelle, Jean-Jacques Lefrère parle de  la « seule image que nous connaissions le montrant souriant » Notons bien le mot « souriant ». De plus, pour montrer que la légende du « Rimbaud souriant » s’est développée, Jacques Desse cite un texte publié par le Ministère des Affaires étrangères qui n’est plus visible à l’adresse internet qu’il nous a donnée, car ce site n’existe plus depuis plusieurs années (voir sa note 10). Mais on pourra le lire ici dans son intégralité .Le libraire cite un passage de l’article de Paule-Élise Boudou (« Les merveilleuses images » p.120) : « [Isabelle] a elle aussi participé à la constitution de ce que l’on pourrait nommer la galerie Rimbaud. Elle le portraiture en 1877, déjà assez mûr, un sourire un peu mystérieux et ironique,[…]». Jean-Jacques Lefrère a repris presque textuellement cette phrase dans son introduction à Face à Rimbaud, page 8,  où il évoque les différents dessins représentant Rimbaud, notamment ceux d’Isabelle « qui participa à la constitution de la galerie Rimbaud, en portraiturant son frère en 1877, déjà assez mûr, un sourire un peu mystérieux et ironique aux lèvres,[...] ». Comme l’article est de 2004 et le livre de Jean-Jacques Lefrère de 2006, on est en droit de penser qu’il s’agit d’un petit larcin du biographe qu’on ne saurait lui reprocher, car cette phrase de Paule-Élise Boudou, assez bien tournée, méritait d’être replacée. On observe que Jean-Jacques Lefrère véhicule dans son texte la légende du « Rimbaud souriant » en publiant une image non retouchée.

Dans une lettre du  27 octobre 1896, Isabelle précise qu’elle a envoyé trois dessins faits de mémoire. Elle ajoute qu’ils ne valent rien, mais qu’ils ressemblent tout de même à son frère, pour la figure. Berrichon lui-même estime qu’ils ne sont pas à la hauteur d’un autre dessin  qu’il a vu chez  Vanier. Il semble en effet très probable que ce dessin daté de 1877 était l’un des trois croquis envoyés par Isabelle, sans qu’on puisse l’affirmer avec certitude. C’est aussi ce qu’indique le commentaire du dessin dont la mention réapparait dans un catalogue (Collection d’autographes littéraires) important pour les documents rimbaldiens, vente Drouot du 26 février 1969, Iconographie de Rimbaud, portraits par sa sœur Isabelle, n°109 (vente de 1969 et non de 1968 comme le dit le libraire dans son texte correspondant à la note 3). Jacques Desse affirme que Berrichon l’avait « fourgué à Barthou ». Rien n’est moins sûr. Pierre Petitfils signale que le dessin d’Isabelle qui représente Rimbaud a figuré à l’exposition du symbolisme de 1936. (L’œuvre et le visage d’Arthur Rimbaud, 1949, p.281). En effet, le n°65 du catalogue mentionne un croquis d’Isabelle et comme par ailleurs deux autres croquis de Rimbaud mourant sont mentionnés aux numéros 67 et 68, on peut penser que Pierre Petitfils était à son époque bien informé sur cette exposition. Comme elle date de 1936 et que Barthou est mort en 1934, il n’avait probablement pas ce dessin qui  n’est d’ailleurs pas mentionné dans la vente après décès de Barthou. L’exposition du centenaire du symbolisme est un jalon capital dans la trace des documents rimbaldiens. Mme Paterne Berrichon possédait encore à cette date des documents remarquables, notamment iconographiques, avant de devenir la proie des collectionneurs comme le libraire Matarasso qui a fait cependant par la suite des dons importants au Musée Rimbaud. On trouve mentionné à cette exposition (n°36) le portrait de Rimbaud par Carjat dédicacé par Isabelle Rimbaud à Mme Théo van Rysselberghe qui se trouve à présent au Musée Rimbaud.

Un autre jalon capital dans l’histoire des documents rimbaldiens que possédait Berrichon est une lettre peu connue que ce dernier avait envoyée le 5 janvier 1899 et publiée dans L’Art moderne du dimanche 8  janvier 1899. Voici le texte de cet important document :

Paris le 5 janvier 1899,

      Monsieur et cher confrère,

Permettez-moi de venir compléter vos renseignements sur l’iconographie d’Arthur Rimbaud. Il existe de l’auteur des Illuminations d’autres portraits que ceux signalés par votre si intéressante et tant artistique revue. Pour ma part, j’en possède dix dont :
Une photographie faite en 1866 (Rimbaud a onze ans ; et il est en costume de première communion) ;
Deux photographies de Carjat faites en 1872 ;
 Une gouache de Fantin-Latour, d’après son tableau Coin de table (c’est sur cette gouache qu’a été fait le cliché illustrant le volume des Œuvres édité par le Mercure de France) ;
Deux croquis faits par Verlaine vers 1878 (Rimbaud au piano, Rimbaud partant pour Vienne) ;
Trois photographies par Rimbaud lui-même, faites au Harrar en 1883 (dans chacune il est en pied parmi des paysages sauvages) ;
Un très émouvant dessin d’Isabelle Rimbaud représentant son frère mourant, fait en 1891
[…]

Jean-Jacques Lefrère a donné ce document seulement en annexe de son volume Correspondance posthume, 1901-1911. Il ne fait aucun commentaire sur la liste de Berrichon. Afin de rester dans les limites de mon sujet qui est l’article de Jacques Desse, j’observe que Berrichon ne mentionne pas le dessin de Rimbaud à 23 ans. Cela ne prouve pas qu’il ne l’ait pas. Peut-être  ne le juge-t-il pas digne d’intérêt, ce que nous savions déjà.

Dans son article, Jacques Desse parle du « soi-disant portrait à la gouache  de Fantin-Latour », portrait qui figure en frontispice de mon blog. Le libraire s’étonne de l’absence du dessin d’Isabelle et de la gouache, lors de la vente Barthou (note 3). Il  est donc utile que je revienne sur cette question de la gouache de Fantin-Latour, dont j’ai parlé il y a presque trois ans dans Le Magazine littéraire. Les arguments que je développais alors étaient les suivants (p.16) :

Dans son Face à Rimbaud  Jean-Jacques Lefrère attribue à Berrichon  la gouache de Fantin-Latour. : « En fait, ce n’était pas là une esquisse de Fantin-Latour pour son Coin de table, mais bien une œuvre de Berrichon, qui avait un petit talent de peintre. » Comment Jean-Jacques Lefrère en est-il arrivé à cette conclusion ? Il poursuit : «Lorsqu’il avait mentionné cette gouache dans son Jean-Arthur Rimbaud Le Poète, Berrichon l’avait fait en ces termes : “Une répétition à la gouache du Rimbaud de Fantin-Latour a été reproduite en tête de l’édition des Œuvres du poète établie par le Mercure de France.”Si cette peinture avait été de Fantin-Latour, Berrichon n’aurait pas manqué de le dire. » Face à Rimbaud, p. 168 .Toutefois, le mot « répétition » signifie pour les beaux-arts : « copie d’une statue, d’un tableau, faite par l’auteur lui-même ». Berrichon n’avait nullement manqué de nommer l’auteur, et d’ailleurs, dans son édition de 1898, il précise : « Portrait de Rimbaud par Fantin-Latour ». Pourquoi aurait-il imité la signature de Fantin-Latour du vivant du peintre ? Jean-Jacques Lefrère ajoute comme ultime argument, pour ceux qui douteraient encore de cette paternité, que le tableau ne figurait pas dans le Catalogue de l’œuvre complet de Fantin-Latour, publié par son épouse en 1911. Ce qui prouve simplement que Mme Fantin-Latour ignorait l’existence de ce portrait ou bien qu’elle l’avait oublié.

La lettre de Berrichon publiée ici confirme que Berrichon ne manque pas de mentionner cette gouache comme étant de Fantin-Latour, et dans cette revue d’Art il serait invraisemblable qu’il dissimule une contrefaçon de sa main, du vivant du peintre. Le biographe de Rimbaud s’étonne de la provenance « berrichonienne » de cette gouache. Pourtant tout est clair si on examine les documents. Dans un premier temps, Berrichon sollicite Fantin pour obtenir l’autorisation de reproduire le portrait du Coin de table. À la fin de la lettre (reproduite ci-dessous),  il exprime le désir d’avoir de préférence un dessin. 


© Musée Rimbaud / Médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières.


Nous ne connaissons pas la réponse de Fantin dans sa totalité, mais les faits  invitent à penser que le peintre aura pu accéder à la demande d’un dessin, plus précisément d’une gouache. Isabelle Rimbaud est allée récupérer le cliché chez Fantin-Latour, comme elle le note dans son carnet : 


© Musée Rimbaud / Médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières.


On voit qu’Isabelle le 6 mars 1898 précise qu’elle a reçu une autre lettre de Fantin-Latour, puis que le lendemain le portraitiste de Rimbaud lui a donné  une photographie de son tableau qu’elle a été porter le jour même au Mercure de France pour les  Œuvres complètes de Rimbaud par Berrichon et Delahaye. Est-il besoin de préciser que la photographie en question n’est pas celle du Coin de table, qui était alors chez Émile Blémont, mais, celle de la gouache. Berrichon a probablement insisté par la suite auprès du peintre pour avoir cette gouache et a visiblement réussi à l’obtenir. La provenance « berrichonienne » n’a donc rien de surprenant.

Un peu plus tard, en 1911, Berrichon proposera à Claudel divers portraits, dont cette gouache qui était toujours en sa possession à cette date. Claudel aura droit à deux photographies Carjat et à  des lettres de Rimbaud. Berrichon a dû vendre la gouache à Louis Barthou. Son frère Léon Barthou après la mort du ministre collectionneur en fit don à Georges Duhamel en décembre 1936, ce qui explique qu’elle ne figurait pas dans la vente Barthou (1935-1936), comme le dessin d’Isabelle Rimbaud. Rien là  de bien mystérieux. Le catalogue de la Pierpont Morgan Library, où l’œuvre de Fantin est conservée, donne la provenance suivante : « Louis Barthou; Léon Barthou; by whom presented to Georges Duhamel in 1936 (according to old autograph inscriptions in pen and back ink on label on back of frame, "A Georges Duhamel, qui a dit/ de Rimbaud: ’exception héroïque/ et inquiétante’ le portrait que/ lui offre un admirateur et/ ami/ Léon Barthou/ 19 dec. 1936."); M. Viardot; Alain Clairet, Paris; Eugene V. and Clare E. Thaw, New York.»

2 commentaires:

  1. Je constate, sur ce dessin d'Isabelle Rimbaud de son frère en 1877, la récession des cheveux à la tempe, comme on le voit déjà sur la photographie du poète réalisée par Pierre Petit en 1873. Il est bon de rappeler à ce propos que, lors de la séance, les cheveux de Rimbaud ont été intentionnellement tirés et pommadés, selon le procédé courant utilisé sur l’ambrotype (procédé photographique antérieur) dont je possède plusieurs exemples probants dans ma collection. J'ai aussi trouvé cette façon d'ordonner les cheveux sur le portrait d'un communard (1871). En août 1873, quand Rimbaud venant de Bruxelles, fait un crochet par la capitale pour se faire tirer le portrait (ce que semble établir la date inscrite au dos de la photo-carte réalisée par Pierre Petit qui est établi à Paris, place Cadet dans le 9eme) cette façon de se coiffer est déjà obsolète. Peut-on n'y voir que le goût de la provocation d’un garnement qui aurait pu lancer la mode punk à Londres cent ans plus tard, ou est-ce le désir légitime d’afficher son front auguste de poète repoussé par ses pairs (ses « sous-pairs » devrait-on dire), lui qui a le grand projet de rendre public ses « Illuminations » dès qu’elles seront prêtes ? Je poursuivrai mes élucubrations matinales en me prenant pour exemple. Pour ce faire, il me faut retourner par la pensée au mois d’août 1973 (soit un siècle plus tard), quelques mois après que j’eusse emménagé au 10 rue de Buci au sixième étage de l’escalier B, dans un logement avec sa chambre de service où avait séjourné le jeune homme aux semelles de vent pendant la Commune. Je venais juste de l’apprendre par le locataire du troisième étage gauche, l’Astronome, né en 1887. Si je ne cite pas le nom de famille de ce sympathique voisin, c’est pour ne pas révéler le secret de sa naissance (confirmé par la doyenne de l’immeuble qui vient de fêter ses 95 ans), et pour la position délicate dans laquelle cet étourdi au nez dans les étoiles s’était trouvé à la Libération. Ses grands-parents, m’avait appris l’Astronome, avaient recueilli le jeune ardennais qui ne savait où dormir et craignait d’être rejoint, en dormant dans la rue, par les pioupious qui l’avaient malmené à la caserne Babylone. La situation peu enviable du Rimbe, comme ils l’appelaient, et à laquelle ils avaient généreusement mis un terme, leur avait été soumise par la fille de la portière du 10, cette bonne madame Vinceneux. Le double-prénom de cette douce enfant dont je possède aussi la photographie, était... faisons durer le suspense, voulez-vous ? Que l’on sache seulement que ses mains merveilleuses, gage de l’amour qui emplissait son coeur, s’étaient ternies sur le fût des boites à mitraille dont elle avait sottement tourné la manivelle lors des convulsions de Paris. Brûleriez-vous déjà ? Mais halte ! l’incendie de l’Hôtel de ville n’avait pas encore eu lieu. Mais je digresse, je digresse, continuons et revenons-en à ma modeste personne. En 1973, disais-je, j’avais une chevelure longue et fournie, mais, horreur ! j’avais constaté leur récession au tempes. J’en faisais une fixation telle que j’étais allé consulter un spécialiste capillaire. Ce médecin, en me voyant et surtout en écoutant mes plaintes, avait failli pouffer de rire ! Je n’ai pas insisté. Pour conclure, je pense que Rimbaud, quant à lui, se fiche éperdument de ce début de calvitie. Il est même salutaire puisqu’il le vieillit (il n’a encore que dix-neuf ans) et lui offre, je le répète, le front auguste d’un poète. Ouf, j’ai fini. Je souhaite, pour conclure, saluer le Grand Jacques Bienvenu dont la "fulgence" habituelle et la sagacité incessante nous permet d’en apprendre toujours davantage sur les tribulations du vilain petit Schtroumf noir que nous adorons.

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