dimanche 25 septembre 2016

Extraits inédits de la conférence du 20 octobre 2015 (mis à jour le 6/10/2016)


Le 20 octobre 2015, je donnais une conférence à la médiathèque Voyelles de Charleville-Mézières intitulée : Le mystère des visages de Rimbaud. Voici pour la première fois de larges extraits de cette conférence avec, pour l’anecdote, l’intervention inattendue de Patrick Taliercio.

À voir sur ce lien.

JB
Mise à jour du 1/10/2016
On me signale un lapsus au début de la conférence quand je dis que la photographie de la première communion est de mai 1868 au lieu de mai 1866 bien sûr !

Mise à jour du 6/10/2016
Voir l'article de David Ducoffre :  Retour sur un "détail" de la conférence de Jacques Bienvenu du 20 octobre 2015

jeudi 15 septembre 2016

La première publication de "Tête de faune".


Dans un article récent, Olivier Bivort a publié un compte rendu inédit des Poètes maudits fait dans La Revue critique du 13 avril 1884 par Charles Morice. On connaissait l’existence de ce compte rendu, car il était mentionné dans le numéro du 20 avril 1884 de La Revue critique comme ayant figuré dans la livraison de la semaine précédente. La Bibliothèque nationale ne possédant pas le numéro du 13 avril personne n’avait pu à ce jour trouver cet exemplaire. Olivier Bivort a eu l’idée de consulter le fonds Lovenjoul de la bibliothèque de l’Institut de France qui comporte une collection complète de la revue. Il a donc pu publier cette recension inédite.

L’intérêt majeur de ce compte rendu est qu’il reproduit pour la première fois le poème Tête de faune de Rimbaud qui ne sera publié dans La Vogue qu’en 1886. On le supposait, car Verlaine dans une lettre avait suggéré à Charles Morice de citer ce poème. Le voici tel qu’il a été publié dans la revue :

        Tête de faune

Dans la feuillée, écrin vert taché d'or,
Dans la feuillée incertaine et fleurie
D’énormes fleurs où l’âcre baiser dort,
Vif et crevant l'exquise broderie

Le faune affolé montre ses grands yeux
Et mord la fleur rouge avec ses dents blanches;
Brunie et sanglante ainsi qu'un vin vieux
Sa lèvre éclate en rires par les branches :

Et quand il a fui — tel un écureuil,
Son rire perle encore à chaque feuille,
Et l'on croit épeuré par un bouvreuil
Le baiser d'or du bois qui se recueille.

Dans son article, Olivier Bivort signale que j’ai montré que ce poème avait été communiqué à Verlaine par Ernest Raynaud qui l’avait trouvé chez Théodore de Banville. Cette provenance Banvillienne est capitale, car elle permet d’inscrire le poème Tête de faune dans la continuité d’un dialogue entre Rimbaud et Banville. Le poème Tête de faune présente  des singularités métriques qui prennent tous leurs sens dans ce dialogue. Ce sera l’occasion d’une prochaine publication de ce blog. En attendant, saluons cette remarquable découverte d’Olivier Bivort. Son article intitulé : Des Poètes maudits à Tête de Faune peut être consulté dans le volume d’hommage à Michel Pakenham : Les Chemin des correspondances et le champ poétique, 2016, Classiques Garnier.




lundi 12 septembre 2016

Prochain article

Notre prochain article portera sur la découverte par Olivier Bivort d'un compte rendu inédit des Poètes maudits.

En préparation : Entretien avec Olivier Bivort.