lundi 13 octobre 2014

En allant voir une exposition, par Jacques Bienvenu



Effet d'orage sur le Vieux-Port, DR Fondation Regards de Provence.

J’ai vu hier la merveilleuse exposition « Marseille éternelle » au musée Regards de Provence situé en face du fameux Mucem. Je suis enthousiasmé par un peintre marseillais Joseph Garibaldi. Plusieurs de ses toiles représentent le Vieux-Port tel que Rimbaud a pu le voir lors de ses passages à Marseille.

À la boutique des livres du musée j’ai acheté  le Catalogue raisonné de l’œuvre de ce peintre, remarquablement présenté par Pierre Murat. J’ouvre le catalogue en rentrant chez moi  et je lis l'introduction :

1863

Garibaldi naît au moment où pointe la « modernité ». Modernité technique et c’est le premier métro à Londres, le Tube et ses locomotives à vapeur, ou l’invention par Solvay du procédé de fabrication de la soude. Modernité des grandes villes, de leur aspect « transitoire, fugitif, contigent », dont Baudelaire vante la constante métamorphose dans Le peintre de la vie moderne, paru cette année-là. […] Cette année-là, Renan publie sa Vie de Jésus qui démythifie les Évangiles au nom de la raison positive mais paraissent aussi, avec cinquante ans de retard, ces Désastres de la guerre où Goya livrait l’humanité à sa bestialité : ni Dieu ni raison ne l’animent plus.
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Ce texte bref nous en apprend  beaucoup plus sur Rimbaud que certains longs et illisibles commentaires de son oeuvre.

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