mardi 1 janvier 2013

La couleur des voyelles pour le mathématicien Henri Poincaré, par Jacques Bienvenu




     Le psychiatre Édouard Toulouse publia, en 1910, une étude sur le grand mathématicien Henri Poincaré qui accepta, comme Zola, que l’on publie le résultat de ses observations[1]. Chose curieuse, le docteur Toulouse constata qu’Henri Poincaré était sujet au phénomène d’audition colorée dès son plus jeune âge. Ainsi notait-il la couleur des voyelles tel que le savant les voyait et qui semblait ne pas varier avec le temps. Aucune mention du sonnet de Rimbaud, qui était pourtant connu à l’époque, n’est faite dans le livre.

Voilà une petite curiosité pour commencer la nouvelle année :

                                Voyelles
               
               a, blanc légèrement teinté de bleu ;
               é, jaune tirant sur le vert ;
               i, rouge légèrement teinté de jaune ;
               o, noir tirant sur le bleu ;
               u, jaune plus rouge que l’é ;
               e, muet , rien.







Prochain article : Le manuscrit et  la mystification



[1] " Enquête médico-psychologique sur la supériorité intellectuelle" : Henri Poincaré, Paris, Flammarion, 1910, p.53.


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