mardi 10 janvier 2012

Message de Bernard Teyssèdre suite à l'article "L'inventeur du zutisme", par Jacques Bienvenu

         En accord avec Bernard Teyssèdre,  je publie ici le petit message qu'il a écrit sur son blog à la fin de son article sur La Palférine.
 JB


       Jacques Bienvenu, dans son blog « Rimbaud ivre », a découvert que le La Palférine qui fait dire zut à Montaigne est le journaliste et pamphlétaire Eugène Vermersch. J’avais cru identifier La Palférine avec Edouard Plouvier sur la foi des deux dictionnaires des pseudonymes qui faisaient autorité à cette époque, ceux de Charles Joliet (1884) et de Georges d’Helly (1887). Mais les arguments de J. Bienvenu me semblent très convaincants, d’autant que Vermersch était en 1868 un collaborateur habituel de la revue Paris-Caprice. Si La Palférine est bien le pseudonyme de Vermersch, ce n’est pas seulement le pastiche de Montaigne qu’il faut lui restituer, c’est l’ensemble des nombreux articles signés La Palférine que Paris-Caprice a publiés cette année-là (notamment celui du 3 octobre sur « les Ornières de l’amour » qui est la féroce mise en boîte d’une pièce de théâtre, ce qui m’avait paru s’accorder avec la personnalité de Plouvier, lui-même homme de théâtre). Au passage, Bienvenu a relevé une bévue impardonnable de mon article: j’ai l’air d’attribuer à Théophile Gautier les Odes funambulesques, alors que c’est bien évidemment Théodore de Banville qu’il fallait lire (ces odes sont l’un de ses recueils les plus admirés par Verlaine, Valade et Charles Cros). Comme il s’agissait d’un simple lapsus, je me suis permis de corriger.

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